Le ginseng à cinq folioles (Panax quinquefolium L.) est une plante forestière qui croît dans les érablières riches du nord-est de l’Amérique du Nord. Au Canada, on le retrouve dans le sud du Québec et de l’Ontario. Le ginseng a été désigné espèce en voie de disparition en 1999. Comme il est rare, c’est le ginseng cultivé qui se commercialise. Il est produit surtout en plantation sous ombrières dans les champs. Les racines de ginseng produites en milieu naturel ont cependant une plus grande valeur commerciale. Au Québec, depuis 1996, des efforts sont faits afin de promouvoir la culture du ginseng à l’état naturel. Avant cette date, seuls quelques producteurs avaient débuté cette culture sur une petite échelle. Les semences et l’information sur les techniques culturales étaient très difficiles à obtenir. À l’automne 1995, des essais expérimentaux sur le ginseng ont été mis en place à l’Université Laval. À partir de ce moment, l’information sur cette culture s’est mise à circuler davantage. Il n’existe pas de registre officiel permettant de connaître le nombre de producteurs ou la superficie en culture. Cependant, on estime qu’il y aurait environ une centaine d’hectares en production en forêt au Québec. Bien qu’utilisée à très petite échelle sur le plan mondial, c’est vers la culture à l’état naturel que le Québec tente de développer sa production. Cette technique permet de produire des racines de qualité supérieure. Elle consiste à effectuer un travail minimal du sol forestier avant d’ensemencer à faible densité (22 à 34 kg/ha), de façon à simuler le plus possible les conditions naturelles de croissance du ginseng. Par la suite, l’entretien est réduit au minimum. Un des avantages de la culture à l’état naturel réside dans le fait qu’elle nécessite un faible investissement, car les coûts de production sont beaucoup moins élevés que ceux pour la culture sous ombrières. De plus, bien que la densité de semis suggérée soit nettement plus faible qu'en champs, les revenus nets par unité de surface sont sensiblement les mêmes puisque le prix de vente des racines forestières est environ dix fois supérieur à celui des racines produites en champs. Par contre, la récolte en forêt n’est possible qu’après huit à dix ans. De plus, la culture à l’état naturel est plus difficilement applicable à de grandes surfaces, car elle dépend beaucoup des variations de la forêt. Un autre des facteurs qui
limitent les superficies ensemencées vient du fait que cette culture nécessite énormément d’efforts et de temps car tous les travaux sont faits manuellement. Les techniques de production utilisées en forêt peuvent tout de même varier beaucoup d’un producteur à l’autre. Certains choisiront la culture à l’état naturel, d’autres celle intensive en forêt, sans oublier ceux qui opteront pour une approche intermédiaire entre ces deux options. Toutefois, dans les forêts québécoises, des travaux trop intensifs ne sont pas recommandés. Les racines de nutrition de la plupart de nos feuillus sont situées peu profondément dans le sol. Ceci fait que des travaux mécanisés du sol risquent d’endommager ces racines et causer le dépérissement des arbres à moyen terme. C’est pourquoi les techniques de culture à l’état naturel sont fortement recommandées. Le Guide sur la culture du ginseng est un document de 92 pages avec illustrations qui traite des différents aspects du ginseng en milieu forestier et de sa culture tels que les particularités de la plante, son cycle de vie, les critères de sélection d'un site, la préparation du site, l'ensemencement, l'entretien, la récolte, etc. Il est possible de vous le procurer en faisant parvenir un chèque de 38 $ (taxe et frais d'envoi inclus) au nom de Ginseng Boréal, en prenant soin d'y joindre vos coordonnées de retour. Ginseng Boréal 2685 Saint-Calixte Est Plessisville (QC) G6L 1S6 Syndicat des producteurs de bois de la Beauce et extrait du Guide sur la culture du ginseng en milieu forestier par Isabelle Nadeau, M. Sc., agronome
It is a paradox of the work of Artificial Intelligence that in order to grant con-sciousness to machines, the engineers first labour to subtract it from humans, asthey work to foist upon philosophers a caricature of consciousness in the digitalswitches of weights and gates in neural nets. As the caricature goes into publiccirculation with the help of the media, it becomes an acceptable counter
CURRICULUM VITAE Rafael A. Rivas-Vazquez, Psy.D. Office Address NeuroScience Home Address 749 Date of Birth January Place of Birth Miami, Education Master’s of Science in Clinical Psychopharmacology Pre-doctoral and Post-doctoral Training Harvard Medical School/Massachusetts General Hospital Licensure Florida Board of Psychology, License #PY000