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CHRONIQUE PHARMACOLOGIQUE SERVICE D’URGENCE DU C.H.R.R. Nom du médicament : générique et commercial : HALOPÉRIDOL (HALDOL)
Classe du médicament : neuroleptique Mécanisme d'action : inhibition du mécanisme de transport des mono-amines cérébrales, par un blocage
des transmissions d’influx dans les neurones dopaminergiques. Indications à l’urgence :
Traitement des manifestations de psychoses aiguës, du comportementagressif et de l’agitation. Mode d'administration : I.M., per os, I.V. (moins d’effets extrapyramidaux avec la voie I.V. mais ↑ risque
de syndrome neuroleptique malin (incidence faible < 0.1%))
Pharmacocinétique : . Métabolisme
y hépatique > rénal (cytochrome P-450 3A4, 1A2, 2D6)
Demi-vie Début d'action Durée d'action
20 min. après administration I.M./I.V. Dosage : 0,25 ad …
Pas de dose maximale. Chaque personne répond de façon différente. Rarement nécessaire dedépasser 30-40 mg/j. On suggère 2-5 mg (I.V., I.M. ou per os) q 1 h, max 4 doses/24 h,jusqu’au contrôle des symptômes. ½ dose chez patient âgé, traumatisé crânien ou sidatique.(débuter 0,25 à 0,5 mg)À noter : Haldol 1 mg I.M. = Haldol 2 mg per os. Présentation :
Injectable : 1 mL = 5 mg Haldol (ampoule de 1 mL),
Comprimés : 0,5 mg, 1 mg, 2 mg, 5 mg, 10 mg et 20 mg. Interactions : ATTENTION
L’Haldol peut s’opposer aux effets de l’épinéphrine en inhibant ses effets vasoconstric-teurs (provoque hypotension profonde). La norépinéphrine est suggérée dans le besoin.
L’Haldol augmente le taux plasmatique des antidépresseurs tricycliques en inhibant sonmétabolisme.
↑ la pression intra-oculaire lorsque administré en concomitance avec des
anticholinergiques, y compris les agents antiparkinsonniens.
Prolonge l’intervalle Q-T (à considérer selon autre médication concomitante,hypokaliémie). Effets secondaires :
Symptômes extrapyramidaux : tremblements, rigidité, hypersalivation, bradykinésie, akathisie et de ladystonie aiguë peuvent survenir (des spasmes musculaires sont les manifestations les plus fréquentes,mais on peut également voir des crises oculogyres et un laryngospasme). Habituellement proportionnelaux doses, et ↓ en réduisant les doses ou en cessant la médication. Certaines personnes tolèrent peul’Haldol et peuvent manifester des symptômes extrapyramidaux avec de faibles doses.
Ativan 1-2 mg S/L ou I.M. Cogentin (Benztropine) 1-2 mg I.V. ou I.M.
Bénadryl (diphenhydramine) 50-100 mg I.V. ou I.M.
Si récurrent : Cogentin 1 - 2 mg p.o. BID-QID (max. 6 mg/jour)
- akathisie : Benzo : Ativan, Rivotril, Valium
Indéral (propranolol), débuter 20 mg p.o. BID et ↑ au besoinCogentin 1 mg p. o. BID-(QID) (max 6 mg/jour)
- Syndrome parkinsonien : Cogentin 1 mg p.o. BID-(QID) (max. 6 mg/jour)
Dyskinésie tardive : apparaît en cours de traitement de longue durée ou après l’interruption du
traitement. Peut être permanent chez certains patients.
Syndrome neuroleptique matin : Hyperpyrexie, rigidité musculaire, altération de l’état mental
s’accompagnant de signes d’instabilité neurovégétative. (TA et pouls irréguliers).
S’accompagne parfois ↑ CK, myoglobinurie et IRA. Nécessite l’arrêt du neuroleptique ainsi qu’un traitementsymptomatique intensif (considérer bromocriptine (Parlodel),dantrolène (Dantrium) ou amantadine (Symmetrel)). Contre-indications :
. innocuité non établie en pédiatrie (littérature américaine < 3 ans)
. durant la grossesse et l’allaitement : risque catégorie C;
. lors de la maladie Parkinson ou symptômes pseudo-parkinsonniens pré-
. dépression SNC;. glaucome à angle fermé. Coût : comprimé 1 mg = 0,06 $
liquide 1 mg = 0,08 $injectable : 1 amp = 2,61 $ 1mg = 0,52 $
Considération :
l’utilisation concomitante de benzodiazépines (ex : Ativan 1-2 mg I.M./I.V.) aurait un effet synergique sur le patient agité et permettrait de diminuer l’incidence de problèmes extrapyramidaux. Ex. : Haldol 2 mg + Ativan 1 mg I.M. q 1 h PRN, max 4 doses/24 h. Bibliographie : The pharmacological basis of therapeutica, 7e edition. Pp. 404- 405, 1689.
3. Tintinalli, J. et al. Emergency Medicine, pp. 1919-1920. 4. Conférence AMUQ 2002 sur le syndrome neuroleptique malin, Dr Éric Notebaert. 5. Emergency psychiatry : Acute psychopharmacological management of the Agressive psychotic patient, Douglas H. Hughes, Psychiatr. Serv. 50 : 1135-1137, sept. 1999.
6. Emergency Treatment of acute psychosis, J. clin. Psychiatry 1998 ; 59, suppl. 1 : 57-60. 7. The relationship of pharmacology to side effects, J. clin. Psychiatry 1997, suppl 10 : 55-60. 8. Clinical Handbook of psychotropic Drugs, 12e edition, 2002, p. 65-100. 9. Pharmacothérapie de l’agitation, APES/MSSS, printemps 2003.Discuté avec : Katelyne Martin, pharmacienne
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