Faculté des sciences de l’administration
Québec (Québec) Canada G1K 7P4Tél. Ph. Tel. :
Vice-décanat à la recherche et au développement
Faculté des sciences de l’administration
DOCUMENT DE TRAVAIL 2000-019 Chantal Gravel Martine Lécuyer Lise Lamothe
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Le marché canadien du médicament Document préparé par : Chantal Gravel M.Sc. étudiante au MBA-Gestion pharmaceutique Martine Lécuyer étudiante au MBA-Gestion pharmaceutique Lise Lamothe, professeure Document de soutien pour le cours : Le domaine pharmaceutique dans le système de santé (MNG-65696) Département de management Faculté des sciences de l'administration Université Laval Décembre 1999 La production de ce document a profité d'un soutien financier de la Chaire Famille Louis Boivin Table des matières
Composition de l'industrie et sa place dans l'économie
Les principales compagnies pharmaceutiques
La distribution des médicaments au Québec et au Canada
Médis services pharmaceutiques et de santé
McMahon distributeur pharmaceutique et les autres
L'Association Les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada (anciennement l'ACIM)
L'Association canadienne des fabricants de produitspharmaceutiques (ACFPP)
L'Association canadienne de l'industrie des médicamentsen vente libre (ACIMVL)
L'association des grossistes en médicaments duCanada (AGMC)
Introduction
L’industrie pharmaceutique canadienne a plus de cent ans. C’est avec l’ouverture d’une filiale de Wyeth& Brother de Philadelphie à Montréal, soit Wyeth, en 1883, que naît cette industrie. En cette fin desiècle, les produits étaient des élixirs et toniques dont la composition ainsi que les effets négatifs étaienttenus secrets. Comme il n’existait pas de lois précises, les fabricants pouvaient vendre ce qu'ils voulaientet étaient libres de faire la publicité qu’ils désiraient. Ces médecines promettaient de guérir un peu tout. La plupart des produits étaient composés en grande proportion d’alcool et d’opium, d’où leur grandeefficacité analgésique et antidépressive.
C’est au cours de la première grande guerre que la Canada connaîtra un boum dans son industriepharmaceutique. Comme l'approvisionnement en médicaments se faisait de plus en plus difficilement enprovenance de l’Europe, plusieurs compagnies pharmaceutiques ont alors vu le jour. Plusieurs de celles-ci étaient d'origine canadienne et faisaient de la recherche. Durant la période 1920-1940, plusieursrecherches se firent donc au Canada et certaines remportèrent alors des succès mondiaux comme lestravaux sur les hormones qui ont permis la synthèse de l’insuline par les Laboratoires Connaught en1922, les différentes recherches sur les vitamines comme la synthèse de la vitamine D en 1928 par lacompagnie Frosst et la D3 en 1927 par Canada Packers. Durant cette période, l’industrie canadiennedu médicament est en plein essor. De nombreuses compagnies européennes et américaines furent alorsintéressées à venir s’établir au Canada. C’est durant cette même période que le pays a connu l’arrivéede filiales, les compagnies européennes préférant Montréal alors que les compagnies américainess’établissaient principalement en Ontario. Tableau 1. Historique du premier site d'implantation au Canada des compagnies pharmaceutiques étrangères (1920-1940) Ontario (toutes américaines)
L’industrie pharmaceutique canadienne connaîtra une autre période d’expansion après la seconde guerremondiale. Plusieurs compagnies pharmaceutiques verront le jour, ayant comme fondateurs despersonnes formées dans les filiales des grandes compagnies préalablement établies au Canada. Lemarché favorisait alors la production locale. Des découvertes scientifiques importantes ont été effectuées
au pays soit la mise au point de nouveaux traitements comme les antibiotiques, dont la pénicilline, lesnouveaux psychotropes et les médicaments cardio-vasculaires. Ces nouvelles compagnies importaientaussi des produits étrangers et les distribuaient pour en faire une production locale sous licenceétrangère. Durant cette même période, plusieurs compagnies étrangères s’implantèrent au Canada. Certaines firent des acquisitions d’entreprises canadiennes existantes. Nommons par exemple lesacquisitions importantes d’Ayerst par American Home Product et de Frosst par Merck. Plusieurs autrescompagnies étrangères créèrent des filiales canadiennes.
En somme, l'industrie du médicament a connu une forte croissance tout en se complexifiantconsidérablement. Ce document présente un portrait général actuel de cette industrie en mettant unaccent sur le marché qu'elle occupe.
Le document comprend cinq parties. La première décrit la composition de l'industrie et sa place dansl'économie. La deuxième traite de l'importance de la recherche et du développement et de son influencesur la composition de l'industrie. La troisième présente les principales compagnies pharmaceutiques etleur positionnement par rapport à leur chiffre de ventes. La quatrième traite de la distribution desmédicaments au Québec et au Canada et enfin, la dernière expose comment les compagnies membresde cette industrie se sont regroupées en associations. 1.0 Composition de l'industrie et sa place dans l'économie
L'industrie pharmaceutique canadienne est traditionnellement considérée comme ayant deux grandescomposantes : les filiales des entreprises multinationales productrices des innovations et les entreprises(canadiennes) fabriquant des médicaments génériques.
Cet environnement est toutefois en mutation. D'une part, une troisième composante est en progression :les petites et moyennes entreprises biopharmaceutiques. D'ailleurs, les compagnies génériques etinnovatrices s'intéressent de plus en plus au développement du secteur biopharmaceutique (Strategis). D'autre part, on constate de plus en plus que les fabricants de produits génériques s'engagent danscertaines activités de recherche innovatrice.
Au Canada, les compagnies innovatrices tirent environ la moitié de leurs revenus de la vente denouveaux produits de prescription protégés par un brevet tandis que l'autre moitié provient de la ventede médicaments sans ordonnance, ainsi que de médicaments dont le brevet est expiré, qui se vendent àun prix plus bas que lorsqu'ils étaient exclusifs (ces produits sont parfois appelés médicamentspseudogénériques). Ces entreprises réalisent beaucoup de travaux de R&D pour lancer de nouveauxmédicaments sur le marché (strategis).
Pour leur part, les entreprises de produits génériques ont recours à des procédés de fabrication trèsperfectionnés pour produire et vendre à moindre prix, des copies du médicament dont le brevet estexpiré. Une part de leurs revenus provient également des produits pharmaceutiques en vente libre(Strategis).
Quant aux entreprises biopharmaceutiques, celles-ci en sont à leurs débuts au Canada et un peu partoutdans le monde entier. Ces entreprises font beaucoup de R&D, mais elles lancent peu de produits sur lemarché (Strategis). L’industrie du médicament constitue un énorme marché en croissance constante tant au niveau mondialqu’au niveau canadien. Le marché mondial se chiffrait à 296,4 milliards $ US en 1996, et de ce montant,11,7 milliards $ des ventes étaient au Canada, dont 2,9 milliards $ au Québec. En 1996, le total desdépenses associées aux prescriptions au Canada a été estimé à 6,8 milliards $, dont 44% étaientfinancés par les gouvernements provinciaux.
Au niveau des dépenses totales toutefois, la répartition public/privé est davantage de l'ordre de35%/65%. Le tableau 2 fait état de l'évolution des dépenses nationales en médicaments (1990-1996) etde la contribution du secteur privé à cet effet. Tableau 2. Dépenses nationales en médicaments au Canada (1990 et 1996) et contribution du secteur privé.
La concurrence au sein des entreprises innovatrices est fortement influencée par la part de marchéqu’occupent les produits brevetés. La position d’exclusivité du marché s’accompagne de prix et debénéfices plus élevés pour compenser le coût de l’élaboration du médicament lui-même et le coût desrecherches qui n’ont pas abouti. Bien qu’il y ait concurrence entre ces producteurs, celle-ci prendsurtout la forme d’une course à qui sera le premier à mettre sur le marché un tout nouveau produitspectaculaire et d’activités de commercialisation visant à diffuser des renseignements sur les effetsthérapeutiques des produits. Ce comportement compétitif n’entraîne pas de baisses notables des prix àla consommation. Le coût des recherches menant à la découverte de nouveaux médicaments représenteun obstacle pour les entreprises désireuses de se lancer dans l’innovation. Pour ce qui est des produitsgénériques canadiens, la concurrence est limitée. Deux compagnies sont dominantes et de 15 à 20 autresproduisent uniquement des produits génériques.
La course à l'innovation étant une composante importante de la dynamique de cette indutsrie, il convientd'examiner l'évolution et la répartition des investissements en recherche et développement (R&D). 2.0 La recherche et le développement
En 1996, environ 600 millions $ ont été investis en recherche et développement par les industriespharmaceutiques au Canada. Les industries investissent en moyenne 13% de leurs ventes en R&D(1995 : 624 millions $ au Canada et 264,5 millions $ au Québec). Ces investissements se répartissaientessentiellement entre les provinces de Québec et (44.4%) et de l'Ontario (45%). Il est prévu que dans laprochaine décennie, les industries pharmaceutiques canadiennes investiront en moyenne 50 millions $ paran avec un chiffre d’affaires annuel de 400 millions $ (investissement total de 500 millions $ en 10 ans). L'évolution des investissements en R&D (M$)au Québec (1988-1997) est présentée au tableau 3. Tableau 3. Investissements en R&D au Québec (M$) entre 1988 et 1997
En général, les multinationales innovatrices ont tendance à localiser leurs activités de R&D et à accorderleurs mandats d’exclusivité de production dans leur propre marché intérieur. Les filiales canadiennesdesservent des marchés plus petits et secondaires et font les opérations de formulation finale,d’emballage et de commercialisation. Les filiales importent le produit fini et les intrants de produitschimiques de leur société mère. Ce modèle de fonctionnement entraîne un excédant commercial dans ledomaine des produits pharmaceutiques pour les pays où les grandes multinationales ont leur siège social,et un déficit commercial pour les pays où se trouvent les filiales. Pour leur part, les entreprisescanadiennes de produits génériques s’engagent en recherche fondamentale. Leurs activités se situentdans la création de produits novateurs et consistent surtout à confectionner des copies génériques demédicaments dont le brevet a expiré. La mise au point de procédés et de produits et la formulation desproduits en vrac avec des technologies concurrentielles font aussi partie de leurs activités.
Le tableau 4 fait état de la répartition des types d'investissements entre les filiales canadiennesinnovatrices et génériques. Tableau 4. Répartition des types d'investissements (R&D) par les compagnies filiales canadiennes innovatrices et génériques. FILIALES FILIALES D'INVESTISSEMENTS CANADIENNES CANADIENNES (R&D) (INNOVATRICES) (GÉNÉRIQUES)
En terme d’emplacement, le Canada représente un handicap aux yeux des compagnies pharmaceutiquesde produits d’origine pour la fabrication et la commercialisation des médicaments. L’environnementcommercial (réglementation, prix de vente au Canada, accès aux marchés) est également perçu commemoins favorable que dans certains autres pays, notamment les États-Unis.
Les entreprises canadiennes sont reconnues pour leur fabrication flexible, à petite échelle avec de courtsdélais de production. Les coûts de construction et d’exploitation inférieurs à ceux des États-Unisamènent des multinationales comme Merck, Glaxo Wellcome, Astra et Novartis Pharma à confierl’exclusivité de certains produits à des fabricants canadiens. Le Canada s’avère tout de mêmeavantageux pour la fiabilité des livraisons et pour la bonne gestion des chaînes d’approvisionnement.
En ce qui concerne les fabricants de produits génériques, la réglementation autorise à effectuer lespremiers travaux relatifs aux médicaments brevetés (fabrication à des fins d’homologation etl’entreposage des produits) avant l’expiration d’un brevet. Par contre, on ne peut accorder un avis deconformité à une entreprise de médicaments génériques avant que les brevets pertinents ne soientexpirés.
L’exportation ne fait pas partie des orientations majeures des filiales canadiennes des compagniesinnovatrices, ce qui explique leur absence traditionnelle dans l’octroi des droits d’exclusivité mondial ourégional sur des produits. Environ 30% des produits finis vendus au Canada sont importés de la sociétémère ou d’autres filiales. Pour ce qui est des compagnies de médicaments génériques, elles exportent40% de leurs produits.
Les entreprises innovatrices doivent pouvoir compter sur l’arrivée incessante de nouveaux produits sur lemarché pour maintenir la croissance de leurs revenus et conserver leur part de marché. Toutefois, ladécouverte et la mise au point d’un nouveau médicament coûtent de plus en plus cher. Cette montée des
coûts affecte également le ratio R&D/ventes dans la plupart des pays, y compris le Canada. Lesentreprises ont réagi en procédant notamment à des fusions avec d'autres sociétés afin de se donner lesmoyens financiers de poursuivre des recherches à l’échelle voulue.
Pour les compagnies de produits génériques, on assiste à un phénomène de concentration. En effet, lemarché est occupé par une douzaine de compagnies dont les plus importantes (Novopharm, Apotex)possèdent de très grandes parts de marché.
Il n’est pas rare qu’une entreprise pharmaceutique commercialisant un produit breveté entreprenne lamise en marché d’une version générique de son propre médicament à quelques mois de la fin de sondélai d’exclusivité. Cette pratique irrite les fabricants de produits génériques qui voient en un telcomportement une concurrence déloyale.
En contrepartie, les médicaments brevetés sont également convoités par l’industrie des génériques. Cettedernière consacre d’ailleurs en moyenne 13% de son chiffre d’affaires à la recherche et développement. Par exemple, la société Novopharm, par le biais de sa filiale de recherche ontarienne BiotechNovopharm, investit 25% de son budget de R&D dans la recherche fondamentale dans le domaine ducancer du sein.
En outre, plusieurs fabricants génériques disposent d’ententes de fabrication avec des sociétéspharmaceutiques de produits d’origine. Ainsi, dans son usine ontarienne, Novopharm produit souslicence des médicaments pour Merck Frosst, Marion Merrell Dow et Schering.
L’industrie pharmaceutique des produits génériques trouve une grande partie de ses débouchés àl’étranger. Des quelques 650 millions $ de chiffre d’affaires enregistrés en 1996 par Novopharm, 300millions $ sont attribuables au marché canadien, et le reste est accaparé par le marché international.
Les tableaux 5 et 6 résument le positionnement relatif des principales compagnies pharmaceutiques entermes d'investissements en R&D, de part de marché et de niche stratégique. Tableau 5. Investissements en R&D des principales industries pharmaceutiques canadiennes et leur part de marché selon les spécialités et les ordonnances Compagnie Bayer Inc Novopharm Ltd Bistrol Myers Squibb Can Glaxo Wellcome Inc
1 Ce montant correspond aux investissements en recherche, en production et en service à la clientèle. Novartis Pharmaceuticals Janssen-Ortho Inc Eli Lilly Canada Hoescht Marion Roussel Biochem Pharma Warner-Lambert Canada Wyeth Ayerst Canada J&J Schering Canada Merck Frosst Canada Abbott Laboratories Baxter Corp Whitehall-Robins Boehringer Ingelheim Canada Ltd Smith & Nephew Inc Astra Pharma Inc Pfizer Canada
2 Abbott fait sa R&D par des contracts avec des compagnies extérieures. Tableau 6. Principaux produits des compagnies pharmaceutiques canadiennes et leurs activités de recherche au Canada Compagnie Bayer Inc Novopharm Ltd Bistrol Myers Squibb Glaxo Wellcome Novartis Pharmaceuticals Janssen-Ortho Eli Lilly Canada
Cardio-vasculaire, maladies infectieuses,
Hoescht Marion
Cancer, antiviral, Anti-VIH, antithrombose
Pharma Warner-
Recherche préclinique et clinique, anti-
infectieux, cardio-vasculaire, cancer, anti-
Wyeth Ayerst4 Schering Merck Frosst Canada Abbott Laboratories Baxter Corp
3 Les activités de R&D ont été tirées des mêmes sources que les investissements R&D du tableau précédent. 4 La division pharmaceutique de Wyeth Ayerst, Cyanamid Division, fait de la R&D pour le cancer, anti-infectieux etcardiovasculaire. Whitehall- Robins Boehringer
Agents antiviraux (herpès), hépatite C5
Ingelheim Canada Ltd Smith & Nephew Inc Astra Pharma Pfizer Canada
Sida Allergies Alzheimer5, antidepressant,
5 Pfizer est la seule compagnie qui fait de la recherche pour l’Alzeihmer. 3.0 Les principales compagnies pharmaceutiques
Nous avons déjà fait état de la place importante occupée par les compagnies pharmaceutiques dansl'économie du Canada. Toutefois, au sein de cette population d'entreprises, certains acteurs occupentune position relative favorable. Celle-ci s'exprime en particulier par l'importance de leur chiffre d'affaires. Après avoir identifié et positionné les principales compagnies pharmaceutiques canadiennes (tableau 7)en fonction de leurs ventes, nous allons les décrire de façon succincte. De plus, certaines compagniesquébécoises seront décrites. Tableau 7. Principales compagnies pharmaceutiques canadiennes classées selon leurs ventes en 1997 Compagnie Bayer Inc Novopharm Ltd Bistrol Myers Squibb Can. Glaxo Wellcome Inc. Apotex Novartis Pharmaceuticals Janssen-Ortho Inc. Eli Lilly Canada Hoescht Marion Roussel Biochem Pharma Warner- Lambert Canada Wyeth Ayerst Canada J&J Schering Canada Merck Frosst Canada Abbott Laboratories Baxter Corp Whitehall- Robins Boehringer Ingelheim Canada Ltd Smith & Nephew Inc. Astra Pharma Inc Pfizer Canada 3.1 Compagnies pharmaceutiques canadiennes
Le marché mondial des produits pharmaceutiques correspond à 222 milliards $ US. Il est desservid’abord par dix géants qui occupent près de 35 % du marché total. On compte Novartis avec 4,4% dumarché global, Glaxo Wellcome avec 4,4%, Merck & Co avec 4,0%, Hoechst Marion Roussel avec3,3%, Bristol-Myers Squibb avec 3,2%, Johnson & Johnson avec 3,1%, American Home avec 3,1%,Pfizer avec 3,1%, SmithKline Beecham avec 2,7% et finalement Roche avec 2,7% du marché. Lemarché canadien correspond à 5,2% du marché mondial avec 11,7 milliards $.
À titre d'illustration, vous retrouverez ci-dessous quelques unes de ces compagnies choisies en fonctionde leur importance. Il est important de noter que les compagnies de médicaments génériques etinnovateurs n'ont pas été différenciées car leur marché s'entrecroise. 3.1.1 Bayer Canada
Bayer AG a été fondé en Allemagne en 1863 par Friedrich Bayer et son associé, Johann FreidrichWeskott. Dès 1865, la compagnie accédait au marché nord-américain en achetant les parts d’uneentreprise new-yorkaise fabriquant des colorants d’aniline. La première spécialité pharmaceutique
fabriquée par Bayer a été la phénacétine en 1888. Un chimiste de Bayer a découvert la façon defabriquer de l’acide acétylsalicylique en 1897, et la marque de commerce Aspirine a été enregistréemondialement en 1899. La croix Bayer a été utilisée pour la première fois en 1904. Depuis 1995, Bayera repris son nom en Amérique du Nord. En effet, pendant la deuxième guerre mondiale, la compagnieavait perdu ses droits de porter le nom et le logo de Bayer. Les filiales nord-américaines de Bayeropéraient sous différents noms dont Miles Inc. Depuis l’acquisition du droit de reprendre le nom deBayer, la compagnie détient un seul nom à travers le monde.
Bayer détient 350 compagnies à travers le monde. Bayer Canada a son siège social à Toronto avec dessuccursales à Montréal, Vancouver, Ottawa et Sarnia en Ontario. La compagnie est membre del’Association Les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada.
Aujourd’hui, Bayer constitue un groupe international qui se spécialise dans les produits chimiques etpharmaceutiques. La compagnie possède des compétences particulières dans les domaines de la santé,l’agriculture, le plastique et les produits chimiques spécialisés. La Division des produits grand publicdistribue des médicaments en vente libre dont Aspirine, Canesten, Alka-Seltzer, Midol,Myoflex, Bactine, Ozonol, le lait de magnésie Phillips et des vitamines. Les médicamentsd’ordonnance de Bayer comprennent Adalat (hypertension et angine de poitrine), Baycol(hypercholestérolémie), Prandase (diabète), Cipro (infections respiratoires et urinaires et autresinfections microbiennes) et Kogenate (hémophilie).
La recherche pharmaceutique chez Bayer Canada s’oriente vers la découverte d’ingrédients actifs et detraitements contre les maladies cardio-vasculaires, les maladies du système nerveux central, les maladiesinfectieuses, les maladies métaboliques et le VIH/Sida.
Bayer AG a acheté plusieurs compagnies dont Chemagro en 1967 et Cutter Laboratories en 1974. En1978, Bayer a pris l’acquisition de Miles Laboratories Inc. et de sa filiale Miles Canada Inc. ainsi quedes médicaments en vente libre de Sterling Winthrop. Depuis que Bayer s’est allié avec Millennium, legroupe est devenu le plus gros au monde dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.
Une des stratégies de Bayer est de créer des alliances avec plusieurs groupes différents à travers lemonde. Par exemple, la compagnie a fait une alliance avec Roche pour avoir accès au brevet de Rochesur le PCR. Aussi, elle s’est alliée avec Exelixis Pharmaceuticals en signant une collaboration génétiquepour le développement de nouveaux produits.
Bayer a accordé des subventions à des chercheurs de divers établissements canadiens dont l’hôpitalpour enfants malades de Toronto, l’Université Dalhousie à Halifax et l’Université de la Colombie-Britannique. Aussi, des subventions ont été accordées dans le cadre du programme conjoint du Conseilde recherches médicales et de l’Association canadienne de l’industrie du médicament. 3.1.2 Novopharm
Novopharm Ltd est une compagnie de médicaments génériques. Elle a débuté ses activités en 1963, àDon Mills, en Ontario. Depuis sa fondation, la compagnie a connu un développement international. Fortement implantée au Québec et au Canada, elle occupe le premier rang pour la vente demédicaments (de marque et générique) sous ordonnance. Novopharm met à la disposition de la clientèleun volume plus élevé de marchandise à prix moindre, étant donné que 42,3% de son inventaire estconstitué de médicaments génériques. Le siège social de la compagnie se situe à Scarborough, enOntario.
Le marché canadien constitue le principal client mondial de la compagnie. Toutefois, d’autres marchésoccupent une bonne position, comme les États-Unis, l’Europe, le Moyen-Orient, les Caraïbes etl’Amérique Centrale. Novopharm détient 12,8% de la part de marché canadien avec des ventes de 9millions d’ordonnances, qui correspond à 33,5 millions $. À titre de comparaison, il s’est donné 71millions d’ordonnance en 1996 au Québec, ce qui représente des ventes de 1,3 milliard $.
Novopharm Ltd fait de la production, du marketing, de la distribution et des essais cliniquespharmaceutiques. Chaque année, Novopharm met en moyenne sur le marché 35 nouveaux produits. En1997, la compagnie détenait 400 produits différents.
Elle effectue de la recherche dans les domaines de l’immunothérapie, du développementbiopharmaceutique et sur le VIH. Le budget alloué pour la recherche, la production et le service à laclientèle représente 16 % du chiffre d’affaires.
Novopharm Ltd comprend une filiale, Novopharm Biotech, qui effectue de la recherche. Celle-ci seconsacre à l’immunothérapie pour le cancer. Elle détient également les compagnies StanleyPharmaceuticals, Granutec Inc., Wampole Canada Inc., Human Serum & Pharmaceutical ManufacturingCo Ltd, Human Pharma et Eldan Pharmaceuticals.
Novopharm a créé des ententes avec des partenaires académiques. Il s’agit de BC Cancer Agency (C.-B., Canada), Chiba University (Japon), McGill University (Qc, Canada), McMaster University (On.,Canada), MD Anderson Cancer Center (USA), National Research Council (On., Canada), Universityof Alabama (USA), University of California (USA), University of Leeds (UK), University of Manitoba(Canada), University of Nebraska (USA), University of Saskatchewan (Canada) et University ofToronto (On., Canada). La compagnie a également créé des alliances avec des partenaires corporatifstels Genzyme Transgenics Corporation (USA), Schering-Plough Corp. (NJ, USA), WarrickPharmaceuticals Corp. (Nevada, USA). 3.1.3 Bristol Myers Squibb
Bristol Myers Squibb a été fondé en 1877. L’histoire a débuté à Clinton (New York), lorsque WilliamMcLaren Bristol et John Ripley Myers ont fait l’acquisition d’un laboratoire pharmaceutique. Après ladeuxième guerre mondiale, Bristol Myers a fait l’acquisition de Clairol, Westwood et de Mead Johnson. Les laboratoires Bristol mettaient en vente des agents antinéoplasiques contre le cancer et desmédicaments hypocholestérolémiants. Les laboratoires Squibb ont été fondés en 1858 par le Dr EdwardRobinson Squibb. La fusion des 2 entreprises s’est effectuée en 1989 donnant la compagniepharmaceutique Bristol Myers Squibb. Bristol Myers Squibb est maintenant établi dans 130 pays etcompte au Canada plus de 1600 employés et 47 000 à travers le monde. L’organisation a son siègesocial à Montréal et est membre de l’Association Les Compagnies de recherche pharmaceutique duCanada.
Le groupe se consacrait auparavant à la seule fabrication de produits pharmaceutiques et a, par la suite,diversifié son champ d’action. La compagnie se spécialise maintenant dans quatre secteurs: les produitspharmaceutiques (centre de recherche Candiac, Squibb Diagnostiques, le Groupe pharmaceutique etWestwood-Squibb), les dispositifs médicaux (Convatec et Zimmer), les produits nutritionnels (MeadJohnson) et les produits de consommation (Drackett et Clairol). La compagnie vient de faire toutrécemment l’acquisition de Matrix Essentials (produits capillaires), de UPSA (recherchepharmaceutique) et de Calgon Vextal Laboratories. L’entreprise comprend 7 divisions: BMS, Groupedes produits de consommation BMS, Convatec, Matrix Essentials, Mead Johnson, Westwood-Squibbet Zimmer.
Elle a investi au Canada 11% de ses revenus en R&D en 1996. Bristol Myers Squibb possède depuis1993 un institut de recherche pharmaceutique à Candiac qui se spécialise dans la recherche sur lesantinéoplasiques. On y procède présentement à la mise au point de BR961 (doxorubine).
BMS a conclu avec divers hôpitaux et universités du pays des alliances stratégiques importantes pour larecherche. On compte parmi ces alliances Saskatchewan Pharmaceuticals Research Institute, Universityof Alberta (groupe de recherche sur les médicaments), Université de Montréal (groupe de recherchebiomoléculaire), Université McGill (groupe de recherche pharmacoéconomie) et Mount Sinaï Hospital àToronto. 3.1.4 Glaxo Wellcome
Toute l'histoire a débuté à Londres en 1880, grâce à deux Américains, Silas Burroughs et HenryWellcome. La compagnie Burroughs Wellcome & Co a débuté ses activités en important des États-Unisdes produits pharmaceutiques. Deux ans plus tard, la compagnie manufacturait ses propres produits etdéveloppait un marché international. Les années 1920 ont apporté de nombreux succès à BurroughsWellcome & Co, par exemple les études portant sur la réponse immune, la production d’insuline, ledéveloppement du vaccin de la fièvre jaune et l’isolation de la dioxine. En 1942, Dr Georges Hitchingss’est joint à l’équipe. Wellcome plc fut formé en 1985. La compagnie a remporté des prix Nobelnotamment pour les recherches faites sur le VIH.
Tant qu'à Glaxo, elle fut fondée en 1873 par Joseph Nathan en Nouvelle-Zélande. Cette compagniefaisait alors la commercialisation de différents produits généraux. C'est en 1924 qu'elle commercialisason premier produit pharmaceutique : la vitamine D (appelé alors Ostelin). Ce n'est qu'en 1978 qu'elledébuta ses activités sur le marché américain. Glaxo a pris de l’importance par l’acquisition de petitescompagnies et de la découverte de traitements révolutionnaires (par exemple un anti-ulcéreux qui eut unsuccès mondial). Dans les années 1980, tant Glaxo que Wellcome plc étaient des compagnies à succès. La logique de la fusion de Glaxo et Wellcome était de combiner la façon de découvrir les procédés dedécouverte des médicaments afin d’améliorer la bataille contre les maladies. La fusion GlaxoWellcome aété conclue en mars 1995 et a permis l’intégration de la recherche et des compétences commerciales àl’échelle mondiale.
L’entreprise a son siège social à Mississauga, en Ontario et compte 1 300 employés. L’organisation estmembre de l’Association Les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada. Glaxo WellcomeInc. est une filiale de Glaxo Wellcome plc, une société britannique figurant parmi les plus grandesentreprises pharmaceutiques au monde.
Glaxo Wellcome compte parmi sa gamme de produits Flonase (fluticasone propionate), Imitrex(sumatripan succinate), Voltrex (valacyclovir Hcl), Zantac (ranitidine Hcl) et Zyban (bupropion HCl).
Dernièrement, la compagnie a demandé l’autorisation de commercialiser Relenza (zanamivir), unmédicament antiviral en inhalation. Cette commercialisation est rendue possible grâce à une entente avecBiota Holdings Ltd Melbourne, qui a découvert le médicament.
Glaxo Wellcome investi chaque année plus de 50 millions $ dans la recherche et le développement auCanada. Ses activités canadiennes sont affectées à la recherche, au développement, à la fabrication et àla vente de médicaments pour le traitement de la migraine, de l’asthme, de l’infection par le VIH, du sidaet d’autres maladies infectieuses, du cancer, ainsi que des affections gastro-intestinales et cardio-vasculaires. 3.1.5 Apotex
La compagnie Apotex a été fondée en 1974. La société mère de la compagnie canadienne Apotex sesitue à Toronto. Le groupe de sociétés Apotex comprend 2500 employés au Canada. Les produitsd’Apotex se retrouvent dans presque la totalité des pharmacies et centres de santé du Canada. Lacompagnie exporte ses produits dans plus de 115 pays à travers le monde.
L’équipe de scientifiques, ingénieurs et techniciens effectuent de la recherche dans trois domaines, soitl’utilisation de la fermentation dans la manufacturation de produits pharmaceutiques, l’identification deproduits génériques additionnels et le développement de nouveaux produits et l’identification denouvelles indications pour les produits existants.
Apotex fabrique plus de 160 médicaments différents, en 400 différents dosages et emballages, quipermettent de répondre à 20 millions de prescriptions par année. Apotex est membre de“ Manufacturers & Exporters of Canada ”.
Les investissements mondiaux en R&D en 1996-97 étaient de plus de 67,5 millions $, ce quireprésentait près de 20% des ventes. Les recherches s’orientent vers la fermentation, la biotechnologieet le développement de produits pharmaceutiques (hormones humaines de croissance, produitschimiques fins et protéines du sang).
Apotex comprend comme divisions Novex Pharma, qui se spécialise en fabrication de produitspharmaceutiques liquides, de BFS, de médicaments stérilisés et d’aérosols doseurs, ainsi qu’enrecherche et développement.
La compagnie a su apporter, depuis sa fondation, un support financier pour la recherche dans différentshôpitaux, universités et autres organisations au Canada et à travers le monde. 3.1.6 Novartis Pharmaceuticals
La compagnie Novartis Pharmaceuticals effectue le développement, la manufacturation et la distributiondes médicaments. Elle fait partie du groupement de compagnies Novartis. La société mère est située àBasel, en Suisse. Novartis emploie environ 87 000 personnes et a des filiales dans 100 pays à travers lemonde. Le siège social du Canada est situé à Dorval, au Québec, où s’effectuent les recherchesmajeures au Canada. Les opérations manufacturières s’effectuent à la fois à Dorval et à Whitby enOntario.
Les activités de Novartis Pharmaceuticals sont orientées vers l’immunologie/oncologie, la cardiologie, laneuroscience, la dermatologie et la rhumatologie. Ses principaux produits sont le Voltaren (arthrite), leTegretol (anti-épileptique) et la Cyclosporine (transplantation d’organes).
Le groupe Novartis comprend la société Novartis Pharmaceuticals Corporations qui a été créée par lafusion de Ciba-Geigy Corporation et de Sandoz Pharmaceuticals Corporation. 3.1.7 Johnson & Johnson
L’histoire de Johnson & Johnson a débuté avec les découvertes de Sir Joseph Lister, qui a identifiécertains germes comme étant la cause d’infections dans les salles d'opérations. Robert Wood Johnson aassisté à une conférence de Sir Joseph Lister et a cru en sa théorie sur les antiseptiques. MonsieurJohnson, accompagné de ses deux frères, James Wood et Edward Mead Johnson, a formé lacompagnie en 1885. Les opérations ont débuté en 1886 au Nouveau Brunswick avec 14 employés. En1887, la compagnie fut incorporée sous le nom de Johnson & Johnson. L’expansion internationale s’estpoursuivie à travers le monde jusqu’en 1923. En 1924, une filiale était créée en Grande Bretagne sous lenom de Johnson & Johnson Ltd. J&J a fait l’acquisition de Frontier Contact Lens en 1981, LifeScan en1986 et Clinical Diagnostics en 1991. J&J-Merck Consumer Pharmaceuticals Co, une association50/50, a été formée en 1989 afin de développer un marché pour les produits sans prescription. En1993, J&J a fait l’acquisition de RoC et de S.A., et, en 1994, de Neutrogena Corporation. La filialecanadienne de J&J est située à Peterborough, en Ontario.
Johnson & Johnson est devenu, au fil des ans, un groupement de compagnies: Advanced SterilizationProducts, Cordis Corporation, Ethicon Inc., Ethicon Endo Surgery, Indigo Medical Inc., JanssenPharmaceuticals, Ortho Dermatological, Ortho McNeil, Personnal Products Company, RW JohnsonPharmaceutical Research Institute, J&J Consumer Products Company, J&J Development Corporation,J&J Health Care Systems, J&J Medical, J&J-Merck Consumer Pharmaceuticals Co., J&JProfessionnal, J&J Sales and Logistics Company, LifeScan, McNeil Consumer Products Company,Neutrogena Corporation, Noranco, Ortho Biotech, Ortho Clinical Diagnostics, Therakos et VistakonJ&J Vision Products. 3.1.8 Eli Lilly Canada
Eli Lilly a été fondé en 1938, mais l’histoire de la compagnie a débuté en 1920, alors que Lilly participaitaux recherches du Dr. Frederick Banting et de Charles Best sur l’insuline. En 1946, la compagnie aaménagé son siège social canadien à Scarborough, en Ontario. Les efforts en recherche d’Eli Lilly ontpermis l’introduction d’un vaccin contre la polio dans les années 50, de l’antibiotique céphalosporinedans les années 60 et d'anti-infectieux, d'antidépresseurs et l’hormone de croissance humaine dans lesannées 80. Le groupe de recherche oriente ses activités futures vers la santé de la femme,particulièrement la santé post-ménopause. Le siège social corporatif est situé à Indianapolis (Indiana,USA)
Un nouvel établissement a été construit à Scarborough, en Ontario, en 1996. Le siège social englobe uncentre de recherche sur la bioanalyse. Eli Lilly Canada vend ses produits dans toutes les provincescanadiennes, mais n’exporte pas ses produits à l’extérieur du pays. L’organisation est membre del’Association Les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada.
Eli Lilly fait le développement et la mise en marché de techniques pharmaceutiques innovatrices orientéesvers le cancer, les maladies mentales, le diabète, les maladies cardio-vasculaires et les maladiesinfectieuses.
La compagnie est associée avec l'University of Toronto pour des recherches sur le diabète et avecl'University of Alberta pour des études sur la pharmaco-économique. Lilly est un membre de “ ImagineCampain ” et contribue à plus de 1% des donations. 3.1.9 Hoescht Marion Roussel
Hoescht Marion Roussel est le résultat de l’intégration de Hoescht-Roussel Canada Inc. et de MarionMerrell Dow Canada Inc., en 1995. Les débuts de Hoescht remontent en 1883 alors que la compagnieproduisait son premier médicament, l’antipyrin. Les chercheurs Robert Koch, Emil Von Berhing et PaulErlich ont amené le développement d’importants médicaments comme le Novocain (anesthésique) et leSalvarsan (syphilis et chimiothérapie). En 1928, William S. Merrell a ouvert sa propre pharmacie dans laville de Cincinnati et commença la mise en marché de ses produits telle l’acide salicylique. Plus tard, sacompagnie devenait Merrell Dow Pharmaceuticals, une filiale de Dow Chemical Company. En 1989,
Merrell Dow Pharmaceuticals fusionnait avec Marion Laboratories Inc (1950). La compagniepharmaceutique française Roussel Uclaf tire ses origines de l’Institut de sérothérapie, créée par le Dr. Gaston Roussel en 1920. La fusion de ces trois entreprises a amené la création de Hoescht MarionRoussel en 1995, à Frankfurt, en Allemagne.
Le groupe emploie aujourd’hui 150 000 personnes à travers le monde, dont plus de 800 au Canada. Lesiège social canadien se situe à Laval. Le groupe Hoescht Marion Roussel fait partie des membres del’Association Les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada.
Les secteurs d’activités dans lesquels se spécialisent cette compagnie sont la mise au point, la rechercheclinique, la fabrication et commercialisation de produits pharmaceutiques ainsi que le développement dela biotechnologie. De plus, les filiales du Groupe Hoechst constituent un réseau internationald’entreprises dans les secteurs des soins de la santé, de l’agriculture et de la chimie industrielle.
Hoechst Marion Roussel a investi mondialement 2,4 milliards $ US dans le cadre de ses recherches. Lesdomaines de recherche de HMR s’orientent vers les arythmies, l’asthme, l’artériosclérose, le cancer, lediabète, l’obésité, les thromboses, etc.
Hoechst Marion Roussel a une multitude d’alliances avec différents organismes tels: ARIADPharmaceuticals Inc., Biopharm Heidelberg GmbH, Cell Genesys, Inc., Genentech Inc., HarvardMedical School, Hoechst-ARIAD Genomics center, LLC, Incyte Pharmaceuticals Inc., LynxTherapeutics Inc., Massachusetts General Hospital, MediGene aG, OSI Pharmaceuticals Inc.,Proscript, Inc., Scriptgen Pharmaceuticals Inc., Transkaryotic Therapies Inc. et Vertex PharmaceuticalsInc. 3.1.10 Merck Frosst
Merck Frosst a été fondé en 1899 par M. Charles E. Frosst grâce à un investissement de 5000$. Enpeu de temps, son entreprise réalisait la mise au point de nouveaux produits importants, notammentl’analgésique 217, créé en 1910 et suivi en 1911 par le célèbre 222. En 1965, la compagnie étaitacquise par Merck & Co. Inc. et en 1969, Merck Frosst emménageait dans son nouveau siège socialde Kirkland. Merck Frosst est membre de l’Association Les Compagnies de recherche pharmaceutiquedu Canada.
Merck Frosst œuvre dans la commercialisation de produits pharmaceutiques pour le traitement depathologies comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, l’hypertrophie de la prostate, lesmaladies infectieuses et l’arthrite. Merck Frosst dirige principalement les activités de sa filiale québécoiseau niveau de l’asthme et des inflammations.
Merck Frosst est également chef de file reconnu dans le traitement de l’ostéoporose, du VIH/sida, duglaucome, du cancer de la prostate et d’autres maladies. La compagnie fabrique 150 médicamentsdifférents et fabrique plus de 150 millions de comprimés par an.
La compagnie oriente son secteur d’activité vers les produits pharmaceutiques, les produits vétérinaires,les vaccins, la radio pharmaceutique et les produits au comptoir. Ses principales bannières et marquessont Vasotec, Proscar, Zocor, Hevacor, Cozaar, 217, 222 et 222AF. La compagnie possède le plus grand centre de recherche au Canada et investit annuellement plus de 50millions $ dans la recherche. Ses investissements en recherche et développement ont été de 450 millions$ en 10 ans. En 1996, la compagnie a investi 65 000 000 $ en R&D au Canada. La mission del’entreprise est de mettre au point de nouvelles thérapies pour le traitement de maladies inflammatoires etrespiratoires. La compagnie travaille actuellement sur la mise en marché d’un nouvel anti-inflammatoirequi n’irriterait pas l’estomac, du nom de MK966. La compagnie exporte ses produits en Allemagne etaux États-Unis. 3.2 Compagnies pharmaceutiques québécoises
À titre d'illustration, vous retrouverez ci-dessous quelques-unes unes des compagnies québécoises. Il estimportant de noter que les compagnies de médicaments génériques et innovateurs n'ont pas étédifférenciées car leur marché s'entrecroise. 3.2.1 Biochem Pharma
Biochem Pharma Inc. a été fondé en 1986 par un groupe de chercheurs (Dr Bernard Belleau, DrFrancesco Bellini et Dr Gilbert Dionne) désireux de mettre sur pied leur propre entreprisebiopharmaceutique au Canada. La société compte maintenant plus de 100 employés et son siège socialse situe à Laval, Québec. Biochem Pharma Inc. compte des bureaux et des centres de production dansde nombreux pays d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie, et certains de ses produits sont exportés àl’échelle mondiale, soit par vente directe ou par le biais de partenaires ou de distributeurs.
Le principal produit de BioChem est le 3TC/Epivir (lamivuline), qui est indiqué en association avecd’autres anti-rétroviraux dans le traitement du VIH/Sida. Depuis son apparition, 22 autres pays ontapprouvé le 3TC, soit les 15 pays de l’Union Européenne, le Brésil, l’Australie, le Mexique, laNouvelle-Zélande, la Suisse, l’Afrique du Sud et l’Uruguay.
Les activités de recherche de BioChem s’orientent dans quatre domaines principaux : anticancer,antiviral, contrôle de la douleur et antithrombose. Le prochain produit thérapeutique à être commercialisésera vraisemblablement la lamivudine, pour le traitement de l’hépatite B chronique.
Les activités de la société se regroupent en trois secteurs, chacune étant placée sous la direction d’unefiliale : la thérapeutique (Biochem Thérapeutique Inc.), les vaccins (IAF BioVac Inc.) et les produits dediagnostic (BioChem ImmunoSystèmes Inc.). 3.2.2 Pharmascience
Pharmascience a été fondée en 1983 par MM. Morris Goodman et Ted Wise, deux pharmaciens quiont chacun plus de 35 ans d'expérience en pharmacie industrielle et en pharmacie d'officine.
L'entreprise compte plus de 330 employés et son siège social est situé à Montréal. Elle possède desfiliales aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Russie et en Ukraine et ses produits sont distribués dansplus de 20 pays. Elle exerce ses activités entre autres dans le domaine de l'urologie, de la dermatologie,de la gynécologie et de l'obstétrique.
Pharmascience effectue de la recherche, développe, fabrique et commercialise des produits génériqueset d'innovation autant pour les médicaments vendus sur ordonnance qu'en vente libre. Elle produitaujourd'hui plus de 350 produits génériques et brevetés. En 1997, ses revenus étaientapproximativement de 20 millions $. 3.2.3 Diagnocure
Diagnocure est une société pharmaceutique québécoise créée en 1994. L’entreprise est située à Ste-Foy.
Diagnocure effectue le développement et la commercialisation de produits destinés au diagnostic et autraitement des cancers génito-urinaires et des cancers du sein. Les études de recherche et dedéveloppement portent sur la mise au point de produits permettant de combattre le cancer de la vessie,du rein, du sein et de la prostate. Les coûts de R&D se sont chiffrés, en 1997, à 2.80 millions. Un desproduits mis en vente et reconnu de la compagnie est un test du nom de Immunocytmd.
Diagnocure négocie des alliances et partenariats internationaux en matière de recherche et decommercialisation. 3.2.4 Aeterna
La société de biotechnologie médicale Aeterna a été fondée en 1991, par le Dr Éric Dupont. Cettesociété publique siège à Ste-Foy.
La compagnie Aeterna oriente ses activités vers le développement, la production et la commercialisationde produits innovateurs. En plus de la division pharmaceutique, Aeterna possède les divisions decosmétique et de nutrition qui offrent des suppléments nutritionnels ainsi que des ingrédients actifscosmétiques.
La recherche est orientée vers la mise au point de traitements pouvant contrôler plusieurs maladiescompliquées par la formation de nouveaux vaisseaux sanguins (angiogénèse). Aeterna vise les maladiestelles le cancer à tumeurs solides, le psoriasis, la dégénérescence maculaire liée à l’âge, l’arthriterhumatoïde et l’arthrose. Un des principaux travaux de recherche en biologie moléculaire porte surl’inhibiteur d’angiogénèse (AE-941) qui prévient la formation de nouveaux vaisseaux sanguins et qui peutêtre appliqué au traitement de plus de 20 maladies dépendantes de l’angiogénèse.
Aeterna a fait des alliances stratégiques avec des compagnies pharmaceutiques, nutritionnelles et decosmétiques. Aeterna a conclu des ententes avec DuPont pharmaceuticals et Galderma pour l’analysedes effets du AE-941, l’inhibiteur d’angiogénèse. Labo Alcon a contribué à l’évaluation du AE-941 dansles applications oculaires. Une entente de co-développement avec Mérial a permis d’évaluer le potentielde AE-941 en tant que produit vétérinaire. 3.2.5 Anapharm
Anapharm est une organisation effectuant de la recherche à contrat pour les études cliniques de phase 1et pour les études de bioéquivalence depuis 1990. La compagnie est située à Ste-Foy.
Anapharm travaille en collaboration avec des hôpitaux de la ville de Québec. L’équipe travaille surdifférentes spécialités médicales tels l’anesthésiologie, l’endocrinologie, la gastro-entérologie, la gériatrie,les maladies infectieuses, la microbiologie, la neurologie, l’oncologie et la psychiatrie.
Les activités de recherche et de développement tournent autour de l’approche en phase 1, del’interaction entre les drogues, de la pharmacodynamique et de la pharmacogénétique. 3.2.6 Axcan Pharma
Axcan Pharma a été fondé en 1982 par M. Léon F. Gosselin et le Dr Herbert Falk. La comapgnie a sonsiège social au Mont St-Hilaire, et elle emploie plus de 70 employés. Elle possède 5 filiales à travers lemonde, soit Scandipharm, Axcan Schwarz, Althin Biopharm, Axcan Pharma US et CZET Pharma. Ils'agit d'une compagnie pharmaceutique qui se consacre à la recherche, au développement, à laproduction et à la commercialisation de produits innovateurs principalement dans le domaine de lagastro-entérologie.
La récente approbation d'URSO aux Etats-Unis par la FDA a permis à cette compagnie d'augmenterses activités. De plus, Santé Canada a approuvé la vente de Salofalk pour la prévention de la récurrencede la maladie de Crohn. Au total, 15 produits différents sont vendus sur le marché canadien. Par ailleurs,l'an dernier, Axcan Pharma a réalisé un chiffre d'affaires de 43 millions $. 3.2.7 Technilab Pharma
Technilab Pharma a débuté ses activités en 1974. Son siège social est situé à Mirabel et elle compte plusde 225 employés. Technilab Pharma est spécialisée dans l'élaboration, la production et lacommercialisation de médicaments génériques, d'ordonnance et en vente libre, sous diverses formes etsous les marques Technilab, Biochimique, Charton, Rougier et Altimed. Technilab Pharma est le
troisième fabricant canadien de médicaments génériques en termes de ventes et le quatrième plusimportant pour le nombre de prescriptions à travers le Canada. Plus de 90 de ses produits sont en coursd'homologation dans 13 pays. Au cours des 9 premiers mois de 1999, les ventes ont atteint 70.3millions de dollars soit une augmentation de 89% par rapport à la même période en 1998.
Les champs de recherche incluent le développement d'analgésiques, d'antiviraux, d'antibiotiques,d'antipsychotiques, de médicaments contre le rhume et la toux, de décongestionnants, de laxatifs et desuppléments d'herbes. 4.0 La distribution des médicaments au Québec et au Canada
La consommation des médicaments produits dépend de l'efficacité d'un système de distribution auprèsdes pharmacies, établissements de santé et autres centres d'utilisation. Le contrôle des réseaux dedistribution converge principalement vers deux firmes : Médis et McMahon. 4.1 Médis services pharmaceutiques et de santé
Un des plus importants distributeurs de médicaments au Québec et au Canada est Médis ServicesPharmaceutiques et de Santé. Médis réalise 40% de son chiffre d’affaires au Québec en occupant 80%du marché québécois. En 1996, Médis a réalisé un chiffre d’affaires de deux milliards $.
Médis possède douze centres de distribution partout au Canada, dont chacun entrepose plus de 30 000articles différents. L’entreprise compte 1 100 employés et fait affaire avec quelque 2 000 fournisseurs debiens et de services et 6000 pharmacies.
Médis est une filiale du groupe californien McKesson. Médis transige avec des bannières en pharmacieet des centres d'approvisionnement. D'ailleurs, ses nouveaux partenaires sont le groupe Essaim auQuébec, Approvisionnement Montréal et Pharmasave de la Colombie-Britannique. Médis a conclu uneentente avec le regroupement d’achats Partagec, ce qui lui permet de servir les hôpitaux et lesétablissements de santé de la région de Québec, de la Beauce, de la Côte-Nord et du Saguenay-LacSt-Jean. En 1997, Médis a perdu un important contrat de distribution de 400 millions $ de Shoppers-Drug Mart/Pharmaprix, qui a finalement décidé de faire lui-même la distribution de ses produits dans ses850 magasins.
Dans un proche avenir, la compagnie cherchera à augmenter son chiffre d’affaires en misant sur lalogistique. Cette nouvelle méthode constituerait un service innovateur de distribution de produitspharmaceutiques pour les hôpitaux. Ce service permettrait aux pharmaciens des hôpitaux de choisir entoute liberté les produits et de négocier le prix avec les fabricants, tout en ayant la possibilité des’approvisionner en "juste-à-temps". 4.2 McMahon distributeur pharmaceutique et les autres
McMahon Distributeur Pharmaceutique, une filiale de Métro-Richelieu, occupe la deuxième place dansla distribution de produits pharmaceutiques au Québec. McMahon dessert un peu plus de 720pharmacies et 125 établissements de la santé. Il est également franchiseur des bannières Brunet et Clini-Plus (92 pharmacies). Son chiffre d’affaires était de 195,6 millions $ en 1996, ce qui correspond à uneaugmentation de 7,6 % par rapport à 1995, dû principalement à la bannière Brunet. 4.3 Autres distributeurs au Québec
Le Groupe Jean Coutu a acquis un centre de distribution de médicaments à Longueuil en 1997. Il offre14 000 produits sur les 20 000 en vente chez ses 230 membres. Ses activités de distribution génèrent unchiffre d’affaires de 575 millions $ par année.
La bannière Famili-Prix approvisionne ses 160 pharmacies indépendantes, ce qui représente environ 60millions $ en médicaments d’ordonnance.
Tout dernièrement, à l’hiver 1998, le groupe Pharmacie Racine de la région de Québec a obtenu unpermis de grossiste pour les médicaments d’ordonnance. 5.0 Les associations de compagnies
La population des compagnies pharmaceutiques composant l'industrie est constituée de sous-groupespartageant certains intérêts. Dans le but de mieux défendre ces intérêts communs, des compagnies sesont regroupées en associations. 5.1 L'Association Les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada (anciennement l'ACIM)
L'association Les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada, organisme national regroupantles compagnies produisant des médicaments d’origine, existe depuis plus de 50 ans. Elle encouragel’industrie pharmaceutique canadienne du médicament à effectuer de la recherche dans le but d’offrir desmédicaments de plus grande qualité aux Canadiens et aux gens du monde entier.
Ces sociétés sont actives dans les domaines d’activités de recherche et de développement, deproduction, de mise en marché et de distribution de produits pharmaceutiques avec ou sans ordonnance.
L’Association Les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada a pour mission de favoriser laviabilité et la croissance continue d’une industrie pharmaceutique innovatrice axée sur le service.
L’Association Les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada s’est donnée sept objectifsprincipaux pour l’aider à accomplir sa mission soit :
1) Contribuer à de meilleurs soins de santé pour les Canadiens2) Encourager toutes les phases de la recherche au Canada3) Encourager la fabrication de produits pharmaceutiques au Canada4) S’assurer que les produits pharmaceutiques sont de la plus haute qualité5) Assurer l’accessibilité des produits pharmaceutiques à tous les Canadiens6) Collaborer avec tous les intéressés pour améliorer les normes de santé des Canadiens7) Promouvoir une vision positive du rôle, des mobiles et du rendement de l’industrie grâce à
un dialogue et à des communications efficaces avec ceux qui influencent les consommateurset avec le public.
La traduction de ces objectifs en action repose d'une part sur les travaux de divers comités mis sur piedspour étudier la relation entre les soins de santé et l’industrie, le gouvernement et le bien-être desCanadiens. Les plus importants sont les suivants :
- Comité de la politique nationale sur les produits pharmaceutiques- Comité de coordination de l’accès au marché- Comité consultatif sur le SIDA-VIH- Comité consultatif sur l’environnement- Comité consultatif des femmes et de l’industrie pharmaceutique- Comité d’examen des pratiques de marketing- Comité du Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés- Comité d’analyse économique des soins de santé
D'autre part, l'association est composée de sections (6) dont les objectifs généraux correspondent à sesgrandes orientations.
1) Affaires extérieures : Promouvoir le développement d’une politique d’intérêt public positive
relative à l’industrie du médicament d’origine au Canada et dans lesprovinces.
Tenir les membres informés des questions qui peuvent toucher leurs activitésfinancières ; organiser des études et des analyses des questions influençantces activités ; approfondir les connaissances des membres en matièrefinancière, comptable et en information de gestion.
3) Ressources humaines : Approfondir l’expertise des membres dans tous les aspects des ressources
humaines ; informer les membres des éléments législatifs et réglementairess’appliquant aux employés de l’industrie ; encourager des programmes avecles universités pour assurer la disponibilité de personnel formé dans toutesles disciplines associées à l’industrie.
Promouvoir des normes professionnelles et d’éthique élevées s’appliquantaux pratiques de commercialisation.
5) Recherche et développement médical :
Promouvoir une interaction entre l’industrie et les milieux médicaux etscientifiques canadiens ; travailler avec les organismes de réglementation afind’assurer la disponibilité le plus tôt possible de médicaments sûrs etefficaces ; entreprendre et appuyer l’étude pharmacologique et clinique desmédicaments nouveaux et améliorés.
Faciliter l’amélioration des techniques industrielles ; promouvoir l’excellencedans le contrôle de la qualité et les pratiques de production ; favoriser debonnes relations de travail avec les organismes gouvernementaux et autresau sujet des questions associées à l’activité technique de l’industrie.
En tant que regroupement des compagnies pharmaceutiques, L’Association Les Compagnies derecherche pharmaceutique du Canada joue un rôle de défenseur de ses propres membres dans lesquestions touchant ces derniers. Ainsi, elle est appelée à prendre position sur différents sujets :l'attribution des brevets, la fixation des prix de référence en sont des exemples. 5.2 L'Association canadienne des fabricants de produits pharmaceutiques (ACFPP)
Cette association a été fondée en 1967 et constituée en société en 1984. Elle regroupe les sociétés quiœuvrent dans la production de médicaments génériques (médicaments en vente libre et médicamentsprescrits sur ordonnance) et dans la fabrication des produits chimiques fins et des nouvelles entitéschimiques. Ces sociétés collaborent avec les deux gouvernements dans le but d’offrir des médicamentsde qualité en remplacement des médicaments de marque et ce, dans un contexte de réduction des coûtsde santé au Canada. Cette association travaille aussi avec les gouvernements sur les dossiers visantl'amélioration du processus d’évaluation des produits génériques.
Leur part de marché s’est grandement améliorée au cours des 25 dernières années et les membres del’ACFPP se sont diversifiés. Beaucoup d'efforts sont également mis pour exporter des médicamentsproduits au Canada.
Toutefois, il existe des menaces comme la venue des compagnies multinationales de marques dans ledomaine des génériques. Celles-ci peuvent développer des génériques et ainsi entrer sur le marché avantla fin des brevets.
L’ACFPP prévoit une mise de fonds en recherche et développement de plus de 750 millions de dollarsau cours de la prochaine décennie. Les sociétés se diversifient dans de nouveaux secteurs comme labiotechnologie, les nouvelles formes posologiques et les médicaments novateurs. 5.3 L'Association canadienne de l'industrie des médicaments en vente libre (ACIMVL)
À l’origine, cette association s’appelait l’Association canadienne des spécialités grand public et a étéfondée en 1896 par les compagnies produisant des médicaments vendus sans ordonnance.
Il existe une tendance marquée dans le système canadien pour ce qui est des médicaments en ventelibre. Beaucoup de produits vendus à l’origine sur ordonnance deviennent avec le temps des produits envente libre. Cela permet d’abaisser les coûts de ces produits et de favoriser l’automédication. L’association fait des efforts avec les professionnels de la santé et les pharmaciens pour augmenter lapublicité de ce type de produit et développe du matériel de consultation et de référence surl’automédication. Les membres de cette association travaillent de concert avec la DGPS pour améliorer les règlements etles politiques associés aux médicaments consommés couramment. Ils communiquent aussi avec lesgroupes pharmaceutiques et médicaux pour améliorer la compréhension des questions d’automédication. Ils offrent des cours de perfectionnement aux professionnels de la santé qui travaillent avec ce type demédicament. Ils se préoccupent des restrictions portant sur la promotion et la publicité des médicamentsen vente libre. 5.4 L'association des grossistes en médicaments du Canada (AGMC)
Cette association, fondée en 1965, représente les intérêts des grossistes et des distributeurs demédicaments, les fabricants de médicaments, les fournisseurs de biens et services divers offerts auxpharmacies du Canada, les pharmacies à succursales multiples et les centres de distribution et d’autresfournisseurs logistiques.
Le but de cette association est d’aider ces sociétés à disposer des systèmes logistiques les plus efficacesqui soient, pour la vente en gros et la distribution des médicaments, en vue de favoriser une meilleurerentabilité dans le système de soins en général. Au Canada, environ 40-45% des produitspharmaceutiques transitent par des grossistes alors que les chiffres atteignent 85% aux États-Unis et plusde 90% en Europe. Références Voici la liste des documents qui ont été consultés pour produire le présent document. Nous avons effectué une synthèse des informations qui y ont été recueillies.
Gouvernement du Québec, CCP, Confection de la liste de médicaments (Cadre juridique etadministratif). 1er avril 1998. 26p.
“La P.M.E. pharmaceutique québécoise: Profil mars 1989”, Ministère de l’Industrie, du Commerce etde la Technologie, 1989, 228 pages
“Lignes directrices pour l’évaluation économique des produits pharmaceutiques: Canada”, Officecanadien de Coordination de l’Évaluation des Technologies de la Santé, Ottawa, 1994, 42 pages
“L’industrie du médicament” [cahier spécial] (Harvey, Réginald). Le Devoir, 5 avril 1997, p. E1-E8
“L’industrie pharmaceutique” [cahier spécial] (Tremblay, Jacinthe et al.) Les Affaires, vol LXIX, no 4,25 au 31 janvier 1997, pB1-B6
“Point de mire sur l’industrie pharmaceutique”, Ministère de l’Industrie, du Commerce et de laTechnologie, 1993, 24 pages
“Publicité des médicaments à l’intention des consommateurs”, Direction générale de la protection de lasanté, Santé et Bien-être social Canada, 1990, 74 pages,
“Publicité et consommation des médicaments”, Ordre des pharmaciens du Québec, 1982, 180 pages,
“Rapport sur le rendement: Conseil de recherches médicales du Canada”, Ministère des Travauxpublics et Services gouvernementaux Canada 1997, 39 pages
“Rapport sur le rendement: Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés”, Ministère desTravaux publics et Services gouvernementaux Canada 1997, 22 pages
“Le Québec Inc.”, 1997 Biochem Pharma et Merck Frosst
“Le répertoire des principales entreprises canadiennes”, Dun & Bradstreet, année 1997 et 1998
“Variations annuelles de l’indice des prix des médicaments brevetés; 1988-1996”, Conseil d’examen duprix des médicaments brevetés, 1997, 72 pages
Sites WEB www.pharmascience.com www.axcan.com www.technilab.ca www.aeterna.com www.anapharm.com www.bayer.ca www.biochempharma.com www.bmscanada.com www.canada.justice.gc.ca/FTP/FR/Lois/Chap/F/F-27.txt www.diagnocure.com www.glaxowellcome.com www.hc-sc.gc.ca/datapcb/datahesa/drugs/Fdrugs.htm www.hc-sc.gc.ca/hpb/index.html www.hmrpharma.com www.hwcweb.hwc.ca/francais/reglemen.html www.hwcweb.hwc.ca/medicare/indexf.html www.jnj.com www.lilly.ca www.lilly.com/company/about/issues.html www.msss.gouv.qc.ca/ccp/fr/ www.novartis.com www.novopharmbiotech.ca www.pcshs.com/ et http://www.druglist.com www.pfizercanada.com/research/index www.pmac-acim.org www.strategis.ic.gc.ca,
Commonly Used Non-Opioid Analgesics Maximum Dose Average Dose y Used Non-Opioid Analgesics Side Effects Comments Interval Maximum Dose age Dose 4h 4 g (<3 g in Side Effects omments 5% with Interval patients with liv hepatic insufficiency or history of alcohol tion and in (<3 g in Minimal, if any, side effects abuse. Management th